A fond le sport

Graines de moutarde

Je procrastine… un peu.

J’ai décidé, hier, qu’aujourd’hui je prendrai mon vélo et hop… un petit tour pour la forme.

C’était hier. Parce que ce matin… j’hésite.

Vélo ? Marche ? Marche ? Vélo ?

Non, non, je m’en tiendrai à ma première idée. Donc vélo.

Je m’habille de tout ce qu’il faut : short, maillot, chaussures et bien sûr, celui que je n’aime pas, le casque (il me fait une sale tête !).

Je suis motivée à moitié seulement, je dois le dire honnêtement. En fait, je continue à hésiter.

Me voici fin prête, devant la porte, sur le point de partir. Mais là, juste devant cette porte,  la petite boule de poils que j’ai en pension depuis deux jours me regarde avec un air de : « Et ma promenade à moi ?!? ».

Rien de mieux pour te faire culpabiliser, poser le casque, enlever le  maillot et le short, et te dire que finalement une petite marche avec toutou ça ira bien aussi !

Sauf que … toutou ne l’entendait pas comme ça. En fait, je ne sais pas à quoi il pensait parce qu’arrivé devant le portail, il a « planté les freins » et impossible de lui faire faire un pas de plus !!!

 

Donc, retour à la maison. Et là, je me décide à reprendre ma première idée : vélo.

Reshort, remaillot, recasque et tout le tsoin-tsoin. Mais au moment de partir… TOUTOU A DISPARU !!!

Je le cherche partout, dans toute la maison, dans tout le jardin. Impossible à retrouver. Aurait-il fui, lui qui n’ose pas sortir de la maison ? C’est plus probable qu’il se soit caché pour éviter une nouvelle tentative de promenade.

Alors, tant pis pour lui. Il n’aura pas le dernier mot.  Je vais le faire mon tour à vélo !

Tu ne trouves pas que parfois c’est un peu comme ça avec la foi ?

On procrastine un peu.

Je voudrais croire, mais pas tout.

Je voudrais croire mais ne pas être déçue.

Je voudrais croire à ce que moi je pense.

Je crois mais quand on parle de miracles, de guérison, d’obéissance, de renoncement, de brisement… je crois moins.

Et puis, on se laisse influencer par ce qu’en pense la voisine, le cousin, le boulanger et je ne sais qui d’autre.

On se laisse manipuler, freiner par d’autres comportements, d’autres pensées plus … à la mode, plus faciles à croire (bien que…).

Tu voudrais prier pour ta voisine, tes amis ou d’autres … mais ça ne se fait pas !

Tu voudrais croire que Dieu guérit… et s’il ne guérit pas ?!?

Tu dis que Dieu est un bouclier … et dès qu’une inconnue survient dans ta vie …. ton bouclier est virtuel !

 

C’est ça, la mer agitée et ballottée par le vent dont nous parle Jacques.

On veut bien croire mais … pas tous les jours et pas à tout.

Mais n’oublie pas que la foi c’est justement croire à ces choses qu’on ne voit pas, qu’on n’a jamais vues et qu’on ne peut expliquer. C’est croire à ce que Dieu dit, à sa Parole, la Bible, et rien d’autre. Et c’est là que la marée se retire parfois.

Parce que la Bible, c’est un peu vieillot, n’est-ce pas ?!?

Et pourtant, elle dure, elle, l’écriture la plus ancienne du monde, la plus publiée et la plus lue ! Y a-t-il un autre livre qui tienne la tête d’affiche depuis aussi longtemps ?!?

Il faut l’activer ta petite graine de moutarde. Il faut la fortifier.

Que les verrous de ta foi soient des verrous de fer et d’airain et c’est dans la Parole de Dieu que tu vas trouver les outils pour la rendre forte.

Parce que Dieu ne va pas regarder à la quantité de ta foi, mais à la qualité de ta graine, une graine avec du goût!

Ce qu’il veut, c’est une graine saine et forte qui grandisse et couvre tout sol.

Ce qu’il nous demande, c’est une foi inébranlable, une foi qui tienne les épreuves, qui tienne les doutes, une foi sûre et affermie mais qui surtout, ne procrastine pas.

 

 

«Avoir la foi, c’est monter la première marche même quand on ne voit pas tout l’escalier» – Martin Luther King

 

 » Si l’un de vous manque de la sagesse nécessaire, qu’il la demande à Dieu et il la lui donnera car, à tous, il distribue ses dons généreusement et en toute simplicité, sans adresser le moindre reproche.

Il faut toutefois qu’il la demande avec foi et confiance, sans douter, car celui qui hésite ressemble aux vagues de la mer agitées et ballottées par le vent.

Qu’un tel homme ne s’imagine pas obtenir quoi que ce soit du Seigneur.

C’est un indécis au cœur partagé, instable dans sa conduite ; il sera inconstant dans toutes ses entreprises.  »  Jacques 1 : 5-8

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4 Comments

  • MariCarmen

    Tu m’a fait rire, Milvia, avec ton début de message et ton pensionnaire à 4 pattes qui file se cacher.
    Pétillant.
    Puis profond. Merci…

    • milvia

      Ah… rire. Il n’y a que les hommes qui le font. Et qu’est-ce que ça fait du bien!!! Encore un cadeau de Dieu!
      Bisous et belle journée à toi Mari-Carmen!

  • Jacky

    Faut être et rester cimenté(e) dans la souplesse pour permettre la croissance d’une graine de moutarde….
    Bravo, continue…
    /j

    • milvia

      Merci pour ton petit mot, Jacky. Ca m’encourage à continuer … à travailler dans la souplesse et … à écrire! LOL
      Belle journée à toi!

      Milvia

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