Quand j'ai le blues

Colère ou tristesse

Petite surprise pas très bonne, ce matin, dans mon ordi. Une inconnue s’est commandé un Iphone à mon nom, et surtout à mon compte.

La bonne nouvelle c’est que je peux cliquer sur un lien pour annuler la commande. Est-ce que j’ai le choix ?!? Moi, j’ai juste envie de le faire… et très vite.

Mais… une petite voix me dit de me méfier. Le lien est trop évident, trop sûr de lui, trop attirant. Il y a peut-être un autre choix.

Vérification faite, je ne cliquerai pas. C’est un cousin du Covid. Un virus. Un de plus !

Est-ce que tu as déjà réalisé le nombre de choix que l’on doit faire dans une journée, consciemment ou inconsciemment ?!?

Déjà avant de te lever, tu dois choisir de quel pied tu vas le faire. Et puis de quoi tu vas t’habiller pour cette journée ? Et de quoi tu vas te nourrir pour bien commencer la journée (là je te parle pas que de tartines, mais de nourriture spirituelle).

Et puis, il y a toutes ces infos dont on est bombardées et qui ont tendance à influencer nos décisions tout au long de la journée. Est-ce que je les laisse conduire mon humeur, mes valeurs ?

Il y a aussi tous ces choix qui ont l’air si bons, si évidents de prime abord et qui se révèlent tellement… empoisonnés par la suite. Ces choix que tu fais par habitude, pour ne pas te créer d’ennuis, pour exister, pour être tolérante, cool. Ces choix qui t’éloignent un tout petit peu de Dieu parce qu’ils ont l’air évidents, tendance, comme « tout le monde ».

Je vais te surprendre peut-être, mais l’autre jour j’avais justement un choix à faire, et vite. Un choix entre la colère qui commençait à bouillonner, et… la tristesse. J’y avais pas pensé que je pouvais choisir, que j’avais une autre option que la colère, tellement elle était évidente. Mais au moment de « cliquer », au moment de la valider, de la laisser agir, je me suis souvenue que j’avais un jour, devant Dieu, renoncé à la colère. Elle avait fait trop de mal, était trop compliquée à gérer, me demandait trop d’énergie, empoisonnait mes relations et faisait du mal… surtout aux autres.

C’est sûr que la « tendance » aurait certainement validé ma colère. Sauf que… je n’ai pas à être « tendance ». Je suis fille de Dieu, fille du Créateur de toutes choses, du Maître de toutes choses. Et ça change tout… surtout au niveau de mes choix qui se doivent d’être alignés sur ce que Dieu dit.

Du coup, j’ai cliqué sur… tristesse. Et je l’ai laissée venir…

Je l’ai laissée venir parce que la tristesse, elle ne concerne que moi. Je suis seule à en subir les conséquences. Elle ne blesse personne.

Je l’ai laissée venir parce que si la colère je suis seule à la gérer, Dieu me rejoint dans ma tristesse. Il ne m’y laisse jamais longtemps. Il vient me consoler et me rappeler qu’Il m’aime. Et je peux attendre avec confiance le moment où Il va la transformer en joie.

Je l’ai laissée venir… pour permettre à Dieu de me rejoindre.

Et toi, quels sont tes choix ?

«Tu as changé ma plainte en danse de joie, tu m’as ôté mon vêtement de deuil, tu l’as remplacé par un habit de fête. » Psaume 30.12


« Un homme en colère ne fait pas ce qui est juste aux yeux de Dieu. » Jacques 1.20

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