lavandes et tournesols
Quand j'ai le blues

Terrain dangereux

Il n’en finit pas ce chemin !Est-ce que c’est le bon d’ailleurs… parce que ça fait un sacré moment que je crapahute sur ce sentier tellement étroit que je ne peux même pas poser les deux pieds côte à côte !

C’est long …c’est mouillé… ça glisse… et l’orage menace … pas seulement dans le ciel d’ailleurs, mais dans ma tête aussi !!!

Terrain dangereux !

C’était pourtant bien parti. On avait commencé la randonnée par un large chemin forestier, bien marqué. Oh bien sûr, il y avait bien quelques cailloux sur la route mais tout ce qu’il y a de normal sur ce chemin de montagne provençale !

Puis le chemin s’est faufilé dans la forêt, une forêt bien sympathique, au début. Un peu moins lorsqu’elle est devenue noire, morte, recouverte de lichen et le chemin moins bien entretenu.

Puis, un croisement… et il a fallu décider… soit rebrousser chemin, soit continuer vers ce qui nous semblait le « bon chemin ». Alors, naturellement on a continué, sauf que, très vite, le sentier est devenu étroit et plus on montait, plus il se resserrait jusqu’à n’être plus qu’une toute petite trace qui traversait les combes, la forêt, de nouveau les combes, puis la forêt… et il y avait encore des combes…

Terrain dangereux !

 Qu’il est long, qu’il est loin ton chemin, papa c’est vraiment fatigant d’aller où tu vas…  (Joe Dassin)…

Ah ! ça oui !

Alors, oui, on peut s’imaginer la Provence un peu comme la Terre Promise : les champs d’oliviers, les vergers de cerisiers, les champs de lavande rehaussés par les mouchoirs dorés des champs d’épeautre, les petites places à l’ombre des platanes où l’apéro nous attend patiemment… mais parfois… il faut le mériter !

Mon petit sentier étroit et glissant, c’est l’autre côté de la Provence, l’autre côté de la conquête de ma Terre Promise.

« C’est l’Eternel qui dirige les pas de l’homme, mais l’homme peut-il comprendre sa voie ?  » (Proverbes 20.24).

On suit Jésus, oui… mais on ne sait pas toujours où Il va … où Il veut nous emmener. Parfois, c’est un large chemin, surtout au début, mais quand ça devient étroit, difficile, que les pieds font mal, que les pensées deviennent glissantes, comme la route… comme c’est difficile de continuer à Le suivre !

Alors que ma nature d’homme(ou femme) voudrait tout comprendre, il me faut, au contraire, marcher par la foi et non pas par ce que je vois ou sais… mais est ce que ma foi est suffisante ?!?… courir la bonne course en gardant le regard fixé sur les pas de Jésus …même si je ne sais pas où Il m’emmène…

Et bien, oui, moi j’y crois et je continue la course parce que je sais que c’est Lui qui est devant et derrière moi :

« Tes oreilles entendront dire derrière toi :  Voici le chemin à prendre, marchez-y ! quand vous irez à droite ou quand vous irez à gauche. » Es 30 : 21

Ouf !… quel soulagement et quel bonheur de savoir que c’est Lui qui est notre guide, qu’Il connaît notre route et que même si on Le perd de vue, on a l’assurance que Lui ne nous perd jamais!

« Je t’instruirai et te montrerai la voie que tu dois suivre ; Je te conseillerai, j’aurai le regard sur toi. » Psaume 32 :8

Seigneur augmente ma foi !

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3 Comments

  • Aida

    Salut ma Milvia Merci pour ton message. C est tellement vrai et tellement encourageant . Merci car tu me rappelles ce que souvent on a tendance à oublier … Chercher le Seigneur dans toutes nos difficultés !!!!Mille bizzz et que la Provence continue à t’inspirer et que le Seigneur te bénisse toi et ta famille!

  • maya

    Par rapport à ton chemin qui devient presque invisible, j’ai lu cette pensée : « Le visible n’est que l’ombre de l’invisible ». Moi, ça me parle!

  • Nathalie

    oui comme c’est rassurant quand tout est sombre,de pouvoir se laisser prendre par la main par notre père Céleste ! je me sens comme l’aveugle qui n’a pas d’autre choix que de se laisser guider par cette main qui lui est tendue !

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