Dans mon jardin

De saison

Pas très loin de chez moi, il y a un arbre, qui, direct, annonce la couleur: orange! Il est tellement chargé de fruits qu’on ne voit que ça!

Je l’admire à chaque fois que je passe devant, en voiture, et je n’ai même pas besoin de m’arrêter pour le reconnaître. Ça se voit tout de suite, sans hésitations: c’est un abricotier!
Il me fait envie cet abricotier. Pas pour manger de ses abricots…non. Mais juste pour les fruits qu’il porte!

Alors, bien sûr, je ne veux pas forcément être un abricotier. Mais ce que je voudrais, c’est qu’en me voyant, on puisse dire à quelle sorte de famille j’appartiens, sur quel arbre je suis greffée, où sont mes racines!

« C’est donc à leurs fruits que vous les reconnaîtrez. » Mat 7:20

Alors quels fruits je produis ? Est-ce que mon fruit c’est l’amour… la joie… la paix… la patience… la bonté… la douceur… la fidélité?


Et puis… pas l’un ou l’autre, mais tout ça dans le même fruit!


Est-ce que mon fruit est assez visible pour que quand on me regarde j’annonce la couleur direct? Je suis une fille de Dieu!
Est-ce que je produis toujours le même fruit, même quand viennent l’adversité, l’épreuve, les difficultés?
Si le mistral souffle sur ma vie, est-ce que mon fruit c’est toujours l’amour?
Si la pluie tombe sans discontinuer, est-ce que mon fruit ne va pas pourrir ?Aurai-je toujours la patience, la joie?
Si le soleil me brûle trop fort est-ce que je sais garder la paix?

Alors, moi, je ne sais pas quelle couleur , ni quel fleur, ni quel animal je suis, mais ce que je sais, c’est que je voudrais porter du fruit comme cet abricotier-là!

C’est pas le plus grand, c’est pas le plus beau, sans ses fruits il est même insignifiant… mais…il porte beaucoup de fruits!

Et toi, quelle sorte d’arbre es-tu?

Ou plutôt…puisqu’on reconnaît l’arbre à ses fruits, quel fruits portes-tu?


Je suis le cep, vous êtes les sarments. Celui qui demeure en moi et en qui je demeure porte beaucoup de fruit, car sans moi vous ne pouvez rien faire.

Jean 15:5

A méditer : Galates 5.22-23 Philippiens 4.4 Romains 12.18

Tiré des archives : 14.08.14

9 Comments

  • Catherine Jecker

    Merci Milvia pour ton message qui me rejoint à fond. En ce moment, je suis en plein dans cette démarche de porter le fruit de l’Esprit et voici la réflexion qui m’accompagne depuis deux semaines. Est-ce que le pommier, le poirier, le cerisier, l’abricotier ne cessent de se dire: L’un, je dois porter des pommes; l’autre, je dois porter des poires; le troisième, je dois porter des cerises et enfin le dernier, je dois porter des abricots? Bien sûr, non! La nature de chacun est de porter le fruit qui lui est propre. Je n’ai pas à me crisper pour porter le fruit de l’Esprit. Ce que Dieu me demande c’est d’être remplie de son Esprit et de me tourner vers lui pour qu’il le renouvelle chaque jour dans mon esprit. En étant remplie de son Esprit, je porte obligatoirement son fruit dont je revêts chaque jour l’un ou l’autre de ses aspects.

    • milvia

      Oui, Catherine, je me faisais la même réflexion en écrivant mon petit mot. Finalement, le fruit va dépendre de mes racines et de ce dont je me nourris chaque jour.

    • milvia

      Oui. j’aime le tilleul parce que sous ses airs insignifiants…il sent tellement bon!!!Et puis, il me rappelle mon enfance.

  • maya

    chère Milvia,voici le verset dans Jean 15.16 . »Ce n’est pas vous qui m’avez choisi; mais moi, je vous ai choisis, et je vous ai établis, afin que vous alliez, et que vous portiez du fruit, et que votre fruit demeure, afin que ce que vous demanderez au Père en mon nom, il vous le donne. »
    C’est pas merveilleux ça?

    • milvia

      Merci Maya. c’est drôle, mais j’avais d’abord choisi ce verset pour la fin parce qu’il me parle beaucoup et je l’adore!!!

  • Catherine Jecker

    Je suis d’accord avec toi. Le Psaume 1 l’explique bien!

Commentaires