Libre

Je ne boite plus

Six semaines. Six bonnes semaines à boiter, et ce matin … j’ai fait un petit tour sur mon marché préféré, sans attelle, sans lourdeur, légère ! Enfin !

J’y ai retrouvé les odeurs, les accents, les couleurs, les artisans. Bref, tout ce qui fait un marché provençal typique. Et qu’est-ce que ça fait du bien !!!

Ça me fait spécialement du bien parce que durant ces 6 dernières semaines j’ai été équipée d’une sorte de chaussure de ski (alors que c’est pas la saison !), lourde, handicapante, moche (si, si, c’est important !). Tout ça pour un pied bêtement tordu qui a décidé d’en faire un peu trop… et s’est cassé.

Du coup, tu fais tout au ralenti, gauchement, maladroitement. (J’ai toujours pas compris d’ailleurs comment une attelle au pied pouvait me rendre maladroite avec mes mains !?!?).

Et puis, c’est fou ce qu’il y a comme escaliers chez moi et le nombre de fois que j’oublie mon téléphone… au mauvais étage !

Six semaines, c’est court et c’est long en même temps. Tu le réalises vraiment quand ta botte n’est plus là ! Quelle liberté extraordinaire de ne plus traîner cet outil. Libérée, délivrée ! Même mes mains en sont moins maladroites, et je peux laisser mon téléphone où je veux !

Tu sais, dans mon cœur aussi j’ai boité longtemps.

J’ai boité dans des plans tordus, des idées toutes faites, des faux raisonnements, des peurs, des jugements hâtifs.

J’ai boité dans des pensées mal alignées qui m’ont ficelée, encoublée.

J’ai boité dans le non-pardon, à le garder comme un trophée, une victoire, qui finalement encombrait mes nuits et mon cœur.

Tant de chaussures encombrantes et boiteuses qu’on peut traîner dans nos vies, sans même s’en rendre compte. On s’y habitue finalement, non ?!?

Et puis un jour…

Un jour on rencontre Celui qui nous libère de nos attelles, de nos béquilles.

Un jour on rencontre Celui qui est La liberté.

En venant dans Sa présence, mes plans ont été redressés, mes idées transformées, mes raisonnements sont tombés, mes peurs et mes jugements envolés.

Au contact de Sa parole, mes pensées se sont alignées à Ses pensées.

Et le pardon a remplacé le non-pardon sur l’étagère des trophées.

Il y a un tel bonheur à marcher sans entraves, libre. Libre parce que soumise à Christ. Bizarre non ?!?

Alors, si tu essayais ?

Si tu essayais de venir dans Sa présence au risque de connaître la vraie liberté ?

Si tu essayais d’entendre Sa voix et d’y obéir, tu risquerais quoi ? Juste de trouver le vrai bonheur en fait.

Et si pour finir, tu essayais le pardon ? Un peu dur oui, j’avoue. Mais tu sais quoi ? C’est tellement bon de pardonner.

Alors, si tu prenais un petit moment, dans ton lieu secret pour Lui parler … de tes chaussures encombrantes ! Parce que, quel que soit le problème, finalement, Il est La solution.

Bonnes pensées à toi !

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