Avec lui

Ma nouvelle arme

« Moi, si on m’agresse, je réponds. Je ne vais quand même pas me laisser faire… ou bien !?! »

Combien de fois je les ai pensés, ces mots. Combien de fois encore je les entends autour de moi !
« Je vais me défendre, dire ce que je pense, ne pas me laisser marcher sur les pieds ! »

Sauf que … ma défense peut être blessante… pour l’autre ! Et quand l’autre se sent agressé, il ne va pas … se laisser faire, ou bien !?! Eh bien oui, quoi, il a de la fierté lui aussi !
Et la guerre est déclarée et elle peut faire très, très mal !

Alors, après les réponses du tac au tac, les paroles sorties tout droit d’un coeur blessé, les larmes de colère, je suis en train de tester une nouvelle arme : le silence. Je me la coince, je ne réponds plus !
Au premier coup d’escarmouche, j’arrête. Je me retire du combat. Je ne me bats plus. C’est mon choix.
Même si je sais très bien que j’ai raison et surtout si je le sais.

Est-ce que je suis lâche ? Est-ce que je manque de fierté ?

Non, c’est mon choix. Mon silence est un choix. La paix est un choix. Refuser de répondre est un choix, pas une défaite, pas une humiliation.
Je sais où je place ma fierté et je teste ma nouvelle arme : le calme et la confiance.

Bon, autant vous dire tout de suite, ça ne va pas tout seul !
Mais je sais qu’il y en a Un, plus fort que moi qui se bat pour moi. Je sais que je suis Sa fille et j’essaie juste de faire comme Il dit : « Ne rends pas le mal pour le mal, ne rends pas l’insulte pour l’insulte. Au contraire, réponds : « Que Dieu te bénisse ! » En effet, quand Dieu t’a appelée, c’était pour te donner une bénédiction. »

Alors, j’essaie. Je ne dis pas que j’y arrive à tous les coups, parfois ça me prend en traître, mais je choisis de tester ma nouvelle arme, parce que je sais que mon Défenseur va venir.
En attendant, moi, je suis la gardienne de ma paix !

« S’il est possible, et dans la mesure où cela dépend de vous, vivez en paix avec tous lesc hommes.
Mes chers amis, ne vous vengez pas vous-mêmes, mais laissez agir la colère de Dieu, car l’Écriture déclare : « C’est moi qui tirerai vengeance, c’est moi qui paierai de retour, » dit le Seigneur. » Rom 12. 18-19

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8 Comments

  • valentine

    Merci Milvia d’aborder si bien ce sujet difficile… qui me travaille depuis quelques temps.
    Pas évident quand on a du se la coincer pendant des années … Pas évident de trouver le juste milieu pour se faire respecter (ne pas être un paillasson) sans rentrer dans l’agressivité : S’affirmer dans le respect de l’autre… .
    Bises
    Valentine

    • milvia

      Coucou Valentine,
      Il y a une pensée populaire qui dit: il y a deux loups en moi, un bon et un mauvais. Lequel je laisse diriger?
      Est ce que je laisse l’ancienne « moi » ou la nouvelle « moi » prendre les commandes de ma vie?
      Est ce que ce sont mes blessures passées ou ce que Dieu dit qui va dicter ma conduite?
      Bisous Valentine!

  • Anonyme

    Merci pour ce mot d’encouragement à rechercher la paix plutôt que d’avoir raison! Et j’abonde dans votre sens, ce n’est pas facile!!!!!
    Si on avait pas l’assurance de l’amour de Dieu et l’assurance d’avoir reçu une valeur inimaginable grâce à Jésus, je crois que je n’arriverais pas : à me la coincer!!

    • milvia

      C’est tout à fait ça : si on n’a pas l’assurance de l’amour de Dieu… on essaie de se valoriser par soi-même!
      Soyez bénie!

  • Mottier Isabelle

    Amen ! Et ça marche ! On est tellement mieux lorsqu’on ne rend pas le mal pour le mal, lorsqu’on choisit (car il s’agit bel et bien d’un choix) de rendre le bien pour le mal, donc de bénir, car c’est à cela que nous sommes appelés, afin d’hériter la bénédiction ! (I Pierre 3 : 9). J’en ai fait l’expérience dernièrement, et je peux dire que Dieu bénit cette attitude ! Et cela peut aussi amener à des réconciliations, ou du moins à retrouver une certaine sérénité dans les relations.

    • milvia

      Amen, amen,amen!!! Merci Isabelle pour ce retour plein de sagesse et de vécu!
      Contente de t’avoir lue!
      Mille bisous

  • Ernest

    Bonjour Milvia, pour ma part je me suis souvent mis dans le silence lorsque je subissais de l’injustice. Je n’étais pas encore conscient que Dieu étais présent et témoin de ce que je vivais. Puis un jour, c’était le 4 août 2004, mes adversaires ou mes ennemis ont fait déborder la coupe de la méchanceté: ils ont mit le feu a la ferme dont j’étais locataire-exploitant. J’avais senti venir la tempête spirituelle des mois à l’avance, avec des attaques, comme une armée qui avance. Je me suis sentis démunis, seul face à une armée de géants terrifiants. Mais le jour de la bataille, Dieu m’a mis à l’écart sur une colline, près du Christ-Roi … à Lens, en Valais. Le lendemain je découvrais à mon retour le champ de bataille: des ruines fumantes. C’est à ce moment que je me suis retourné vers Dieu et que me suis mis dans sa main, pour combattre. Et Dieu m’a montré les visages des méchants, puis il m’a montré le sort réservé aux méchants. Et Dieu a sortis le glaîve tranchant pour juger, et j’ai vu passer la justice de Dieu dans les rangs des méchants, des médisants, des trompeurs, des manipulateurs. Et je peux dire ce que j’ai vu dans ma vie: oui la justice de Dieu est grande.

    • milvia

      Oui, Ernest. Parfois on se met dans le silence par souffrance et d’autres fois, c’est un choix de ne pas répondre.
      Merci pour ton témoignage!

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